Les organisations patronales et syndicales au grand complet, CGT exceptée, sont parvenues à s’entendre sur la convention Unédic, qui organise les modalités d’application du régime d’assurance-chômage.
Pour équilibrer les comptes de l’assurance-chômage, les employeurs souhaitaient reculer le curseur d’entrée, des demandeurs d’emploi âgés, dans la filière « sénior », dispositif qui permet d’être indemnisé plus longtemps que les 24 mois traditionnels. Ce curseur devait être positionné à 59 ans au lieu de 50 ans.
Les discussions menées avec les syndicats ont finalement abouti à l’accord suivant :
♦ Les demandeurs d’emploi âgés de 50 à 52 ans lors de leur entrée dans un cycle de chômage disposeront de 24 mois d’indemnisation et verront leur CPF crédité de 500 heures.
♦ Pour les 53-54 ans, la durée d’indemnisation passe à 30 mois, il pourront bénéficier de l’Aref durant six mois et eux aussi bénéficieront d’un abondement exceptionnel de 500 heures de CPF.
♦ Pour les personnes âgées de 55 ans et plus, ils seront indemnisés 36 mois et d’autant d’affiliation à l’Aref mais il n’auront pas d’abondements supplémentaires …
Les seniors bénéficiaires de ce coup de pouce de 500 heures se verront accompagnés par les opérateurs du conseil en évolution professionnelle (CEP) lors de leur parcours formation. En revanche, un demandeur d’emploi ne pourra y faire appel qu’une seule fois dans son parcours professionnel.
Profitez de votre CPF pour vous former et/ou réaliser un bilan de compétences ! Il n’y a pas d’âge pour acquérir de nouvelles connaissances ou de nouvelles compétences. AVec 500 heures de CPF, vous pouvez envisager un parcours qui viendra conforter votre employabilité.
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Bonjour,
Merci pour cet article intéressant, comme d’habitude